La Maison de Joaillerie et Haute Joaillerie Messika a investi l’iconique terrasse parisienne du Printemps et sa vue panoramique pour la création du Café Messika. Un restaurant entre art de vivre et convivialité, avec une carte que Valérie Messika a imaginé avec le chef franco-colombien Juan Arbelaez. Rencontre avec les deux passionnés du bon et du beau.
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Valérie, pourquoi avoir choisi Juan pour ce projet et que vous inspire sa cuisine ?
VALÉRIE MESSIKA (VM) : Juan et moi sommes amis depuis plusieurs années désormais et lorsque l’opportunité d’ouvrir le Café Messika s’est présentée, j’ai immédiatement pensé à lui. Je suis une grande gourmande et je souhaitais faire ce premier pas dans l’art de vivre avec un chef reconnu, qui a une signature et qui soit capable d’éveiller les sens.
La cuisine de Juan est pleine de vitalité, moderne et colorée, c’est exactement ce que je recherchais pour cette expérience. Le Café Messika est un restaurant de partage, sans prétention, ce n’est pas de la cuisine gastronomique. Juan a su garder ça à l’esprit lorsqu’il a travaillé la carte en proposant des plats simples, qui font plaisir. Je pense que l’on partage les mêmes valeurs. Nous souhaitons le meilleur mais nous restons accessibles dans ce que nous proposons.
Et vous Juan, qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet inédit du Café Messika ?
JUAN ARBELAEZ (JA) : C’est super inspirant pour moi de travailler avec Valérie ! C’était un nouvel exercice, j’ai mis mon savoir-faire et ma créativité à son service pour proposer une expérience gustative à son image. Le Café Messika devait absolument encapsuler l’esprit de la Maison, retracer l’histoire de Valérie et sa famille, qui est au centre de cette aventure ! Pour faire cela, je dois forcément prendre du recul et, pour une fois, m’éloigner de mes inspirations à moi et de ma propre histoire. C’est un challenge que j’ai adoré. D’autant plus que Valérie et son mari Jean-Baptiste sont effectivement des amis de longue date. C’était assez évident que l’on fasse ce projet ensemble.
Pourquoi avoir décidé de créer une première expérience culinaire pour Messika avec ce restaurant ?
VM : Le Café Messika m’a offert une occasion d’aller plus loin dans ma relation avec celles et ceux qui apprécient et soutiennent Messika. Via la cuisine, je peux leur montrer davantage mon quotidien, mes habitudes, ce qui anime mon imagination… Partager un repas avec des proches, c’est un moment qui compte beaucoup pour moi car j’ai une relation très forte avec ma famille. La cuisine nous rassemble autour d’une table. Avec le Café Messika, je peux partager aux clients ces valeurs qui me sont chères et proposer une véritable expérience qui me ressemble.
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Comment s’est déroulée la création du menu, que vouliez-vous y retrouver ?
VM : J’ai envoyé à Juan certains des plats avec lesquels j’ai grandi, des inspirations de ce que j’aime manger et de ce qui me faisait envie ! Il a ensuite usé de son talent pour transformer cette liste à sa sauce en un menu cohérent avec des inspirations et des produits de qualité.
JA : À partir de cette liste, j’ai créé une proposition assez fidèle à ma cuisine et à ma personnalité. Un univers très expressif, très coloré, super dynamique et copieux ! Valérie a ensuite apporté son regard, sa vision, et on a discuté pour retravailler certains plats et les simplifier. C’était un super exercice : j’ai dénudé mes recettes du superflu pour atteindre une puissance par la simplicité. C’est souvent ça la beauté du travail en binôme : on fait des choses dont on a moins l’habitude et le compromis permet d’innover !
Est-ce qu’il y a des créations signatures ?
JA : Oui, on retrouve des plats assez uniques au Café Messika pour cette raison : je pense aux pâtes de la grand-mère de Valérie par exemple, pour lesquelles on est vraiment partis de sa recette que l’on a légèrement modernisée. Ou encore le burger de Jean-Baptiste. On l’a travaillé avec lui pour le rendre unique et à son goût ! Il y aussi la salade césar de Valérie, que l’on a complétement adaptée à ce qu’elle aime. C’est une immersion dans l’univers de Valérie Messika ce restaurant.
VM : On perçoit aussi l’ADN de Juan malgré tout et c’est ça qui est beau ! C’est sa patte, cela se ressent ! Il a apporté son regard et trouvé le juste milieu pour répondre à nos exigences. On reconnaît sa signature dans chacun des plats. C’est une cuisine avec beaucoup de contrastes, le parfait mélange entre fraîcheur et épices.